lundi 30 juin 2008

Le dilemne du pirate (et comment le résoudre).

Les pirates sont innovants, ils mettent en évidence les problème du marché et montrent la voie à de nouveaux business models. Malgré tout, ils restent souvent taxés de voleurs.

Par Matt Mason.

Matt Mason, journaliste, est l’auteur du livre The Pirate’s Dilemma : How Youth Culture Is Reinventing Capitalism (Le dilemme du pirate : comment les jeunes réinventent le capitalisme), publié en 2008 chez Free Press.

Tout comme la lumière, qui existe tant sous forme d’ondes que de particules, rend perplexes les scientifiques, l’information semble nous rendre de plus en plus perplexes. L’information devient en même temps moins chère et plus coûteuse. Et il semblerait que nombre d’entre nous, et notamment ceux qui possèdent ou contrôlent une grande partie de l’information, ne comprennent plus comment l’observer ni l’utiliser.

Nous vivons dans un monde où une entreprise peut légalement breveter les cochons, ou tout autre entité vivante à l’exception de l’être humain, mais où copier sur disque dur un CD que vous avez acheté est considéré comme une violation des droits de quelqu’un d’autre. Un monde où un bon père de famille pourrait devoir plus de 12 millions de dollars d’amendes par jour s’il était attaqué à chaque fois qu’il contrevenait accidentellement à la loi sur les droits d’auteurs. Une société où il est normal que chacun de nous soit bombardé par 5000 messages publicitaires par jour, généralement sans permission, mais où créer une œuvre d’art et la montrer soi-même au public sans autorisation peut mener en prison. Ce texte ne traite pas seulement des avantages et des inconvénients du partage de fichiers, mais surtout d’une espèce entière qui perd son sens des réalités, qui n’arrive plus à comprendre le potentiel de l’une des ses plus précieuses (et pourtant l’une des plus abondantes) ressources.

Nous sommes nombreux à nous demander si nos idées comptent comme de l’information ou comme une propriété. Quand nous avons une nouvelle idée, deux forces opposées sont à l’oeuvre. Nous pensons d’un côté à comment faire connaître cette idée, mais de l’autre nous nous demandons aussi comment en profiter. Nous voulons répandre nos idées comme des informations, mais aussi les capitaliser comme de la propriété intellectuelle. C’est ce problème de l’information que je nomme le dilemme du pirate.

La première chose à comprendre est que la décision de partager « notre » information ne « nous » revient pas toujours. Si une entreprise pharmaceutique décide de ne vendre ses médicaments contre la malaria et les anti-rétroviraux contre le Sida qu’à un prix trop élevé pour les citoyens d’un pays en développement, alors ce pays peut décider d’ignorer la protection des brevets et fabriquer ses propres copies pirates des médicaments afin de sauver des vies. Si une industrie dépendant de l’information physique, de la distribution limitée et de la rareté artificielle décide d’ignorer des méthodes plus efficaces de distribuer sa propriété, alors les pirates se faufileront dans la brèche et mettront en évidence le fait qu’il existe de meilleures manières de faire les choses.

Certains des plus grands innovateurs américains ont d’abord été considérés comme des pirates. Quand Thomas Edison a inventé le phonographe, les musiciens l’ont taxé de pirate tentant de voler leur travail et de saccager l’industrie des concerts. Puis fut instauré ce que nous appelons aujourd’hui l’industrie du disque : un système permettant de payer des royalties aux musiciens. Par la suite, Edison inventa le kinétographe et réclama des royalties à tous ceux utilisant sa technologie pour faire des films. Cela força un groupe de réalisateurs pirates, dont l’un se prénommait William, à quitter New-York pour ce qui était alors encore le Far West. Ils y prospérèrent sans payer de royalties jusqu’à l’expiration du brevet d’Edison. Aujourd’hui, ces pirates continuent d’opérer de là-bas, quoique légalement, dans la ville qu’ils ont fondé : Hollywood. Le nom de famille de William ? Fox.

Le piratage est à la pointe de l’innovation, une innovation qui passe par tous les moyens nécessaires. De grands oligopoles contrôlent la plupart de nos industries et de nos gouvernements. Six entreprises contrôlent la majeure partie de ce que nous voyons et entendons. Selon les chiffres de la Banque mondiale en 2007, environ deux tiers des 150 plus grandes économies ne sont pas des nations, mais des multinationales. Nous savons tous que le système ne fonctionne pas vraiment comme prévu, mais nous continuons de penser que ce système inefficace représente « le libre échange ». Les pirates détruisent les systèmes inefficaces. Ils suppriment l’ordre et créent un chaos à court-terme. Mais le résultat à long terme du piratage à grande échelle est souvent un meilleur système, une façon plus efficace de faire les choses. Les pirates ont utilisé le chaos pour créer une grande partie des ordres établis aujourd’hui, et maintenant que ces industries deviennent à leur tour inefficaces avec les nouvelles technologies, le chaos apparaît de nouveau.

Pour une grande partie d’entre nous, du PDG à l’artiste inconnu, dans la santé et l’éducation comme dans les loisirs, se pose le problème de voir sa propriété intellectuelle partagée par d’autres sans permission. Cela implique un changement d’attitude : parfois, le piratage n’est pas le problème, mais la solution. En fait, le piratage est un signal pour le marché, un avertissement précoce, qui reste trop souvent ignoré par les industries existantes. Que nous soyons des pirates ou des professionnels, nous nous faisons concurrence dans le même domaine.

Quand les pirates pénètrent sur notre marché, nous avons deux choix : nous pouvons porter plainte contre eux ou espérer qu’ils partiront d’eux-mêmes. Parfois, c’est la meilleure chose à faire. Mais que faire dans le cas où ces pirates créent d’une certaine manière une valeur ajoutée pour notre société ? Si ces pirates font réellement quelque chose d’utile, les gens vont les soutenir et le bras armé de la loi ne fera plus effet. Qu’importe le nombre de personnes attaquées en justice, les pirates continueront de revenir et de se multiplier. Et il faut voir la vérité en face : si les procès deviennent un élément essentiel de votre business model, alors vous n’avez plus de business model. A moins d’être un avocat.

Car dans ces cas-là, les pirates ne font que souligner une meilleure façon pour nous de faire les choses. Ils trouvent les failles hors du marché et de meilleures manières pour que la société fonctionne. Dans ces situations, la seule façon de combattre le piratage est de légitimer et de légaliser de nouvelles innovations, afin de concurrencer les pirates sur le marché. Une fois le nouveau marché légitimé, de nouvelles opportunités se créent pour tout le monde. C’est de cette façon que la télévision par câble a débuté. C’est pour cette raison que de nombreux médicaments sont vendus à des prix suffisamment bas pour que les gens dans le Tiers-Monde puissent les acheter. Et c’est ainsi que de nombreuses autres nouvelles opportunités se créent aujourd’hui. Les pirates nous proposent un choix. Nous pouvons soit les combattre au tribunal, soit leur rendre coup pour coup sur le marché. Leur faire concurrence ou pas, telle est la question. Tel est le dilemme du pirate.

Texte publié à l’origine sur le site TorrentFreaks, en Creative Commons Attribution-Share Alike. Traduction Sébastien Delahaye pour Ecrans.fr
Source: http://www.pascalrobin.com/blog/index.php?2008/01/15/77-le-dilemne-du-pirate-et-comment-le-resoudre

lundi 23 juin 2008

Et si l'Electricité virait au Net

L'électricité qui alimente nos maisons provient souvent de la grosse centrale la plus proche...
Et si demain elle venait de chez mon voisin, mieux de chez moi!

Ca m'en a tout l'air possible quand on voit qu'une éolienne à venir promet de produire pour moins cher que l'EDF ricain.

Eolienne Skystream 3.7 Injection réseau
Eolienne AT623

On se prend à rêver de voir s'évanouir la facture EDF.
A la manière dont Internet fonctionne et l'information y circule, on
devrait se demander si notre réseau électrique ne serait pas mieux
décomposé en millions de sources de courant?
Le réseau deviendrait fiable car à sources d'énergie multiples...

Actuellement le problème c'est d'avoir le droit de se brancher au réseau national.
Actuellement, on a le choix entre:
- installer un pack de batteries et siroter son jus tout seul... Bcp de plomb ;(
- revendre son jus à EDF qui demande des installations à plusieurs milliers d'Euros: trop cher et compliqué!

L'alternative, trouver un moyen de connecter facilement ses sources d'énergies (éolien, solaire) à sa prise EDF pour laisser le courant fluctuer en fonction de la consommation de ses appareils. Plus ou moins assité par le réseau général, on consomme ou produit en fonction du vent et de ce qu'on fait.

On prône les problèmes techniques ou la dangerosité de l'aventure, mais raccorder une éolienne ou toute autre source de courant au réseau est possible!
Beaucoup essaye en inversant un onduleur d'ordinateur, en faisant marcher un moteur en générateur...
http://www.abcelectronique.com/forum/archive/index.php/t-5817.html
http://www.econologie.com/forums/faire-tourner-le-compteur-electrique-a-l-envers-par-1-eolien-vt1998.html
http://www.yourgreendream.com/index.php

En tout cas, je rêve qu'on arrive un jour à tous devenir participant au monde plutot que simples consommateurs!
A suivre...

lundi 2 juin 2008

Expérience sur les réseaux wifi mesh

Le principe du réseau maillé (mesh network) est que toute machine connecté à ce type de réseau peut être consommateur ou producteur de ressources. Comme ça on peut partager des fichiers, des connexions internet.

Quoi on peut mutualiser des connexions internet? Oui, le mesh publiera l'IP de tous les noeuds ayant un accès au net pour en faire bénéficier ceux qui n'en ont pas.
Et vive le partage entre voisins pour dépanner celui dont l'adsl ne marche plus, ou qui attend toujours son abonnement...



Pour procéder, nous allons utiliser une fonera avec sa fontenna (Magnifique petit routeur wifi bon marché mis au point par Fon). On va en remplacer le firmware pour y mettre un merveilleux OpenWRT Kamikaze!
Qui lui saura faire tourner OLSR, un protocole de gestion de réseaux mesh...
_______ ________ __
| |.-----.-----.-----.| | | |.----.| |_
| - || _ | -__| || | | || _|| _|
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|__| W I R E L E S S F R E E D O M
KAMIKAZE (7.09) -----------------------------------


1) Débloquer la Fonera:

a- Downgrader le firmware
ATTENTION: Toute cette manipulation doit être faite avec la Fenora non connectée à Internet !

* Lorsque la Fonera est sous tension, appuyer pendant 30 secondes sur le bouton reset.
* Après les 30 secondes mettre la Fonera hors-tension (tout en gardant le bouton enfoncé).
* Ensuite remettre la Fonera sous-tension et ne lacher le bouton reset que lorsque les lumière 'Internet' et/ou 'WLAN' commencent à s'allumer.


Après cela normalement, le firmware doit être dans les 0.7.1 rA (ou A est compris entre 1 et 5. Généralement il descend jusqu'à la révision 2).

b- Utiliser l'exploit de Kolofonium
source: http://stefans.datenbruch.de/lafonera/#kolofonium

Démarrer la fontera sans la raccorder à internet. Se connecter en wifi à "MyPlace" (la clef est notée sous le boitier). Puis, changer les paramètres comme indiqué:

Dans l'interface de gestion de la Fonera (interface Web) passer en ip statique (Advanced -> Network settings) et changer :

* l'addresse ip et la passerelle de tel sorte que la Fenora puisse avoir accès à Internet [192.168.202.100 / 255.255.255.0 | 192.168.202.1]
* le serveur DNS à 88.198.165.155 (serveur mis en place par Kolofonium: un faux serveur DNS qui reconfigure le Fonera et lance dropbear au lancement de Chilispot)
* Valider et faire un hard-reboot de la Fenora (mise hors-tension puis mise sous-tension) en la branchant à votre réseau.


Lorsque la Fenora a redémarré il est possible de se connecter en SSH (via la liaison WIFI, donc attaché au SSID MyPlace avec le numéro de série comme Clé) sur l'adresse 192.168.202.100 (login: root, pw: admin)

fred@kirikou:~$ ssh root@192.168.202.100
BusyBox v1.1.3 (2006.09.11-19:54+0000) Built-in shell (ash)
Enter 'help' for a list of built-in commands.
Fonera Firmware (Version 0.7.0 rev 4) -------------
* Based on OpenWrt - http://openwrt.org
* Powered by FON - http://www.fon.com
---------------------------------------------------
root@OpenWrt:~# echo "alias ll='ls -al'" >> /etc/profile
root@OpenWrt:~# mv /etc/init.d/dropbear /etc/init.d/S51dropbear


Ensuite ajouter à /etc/firewall.user
iptables -t nat -A prerouting_rule -i $WAN -p tcp --dport 22 -j ACCEPT
iptables -A input_rule -i $WAN -p tcp --dport 22 -j ACCEPT
iptables -t nat -A prerouting_rule -i $LAN -p tcp --dport 22 -j ACCEPT
iptables -A input_rule -i $LAN -p tcp --dport 22 -j ACCEPT

Et voila! On va pouvoir jouer avec...
SSH est ouvert!

Mais Redboot (http://wiki.openwrt.org/OpenWrtDocs/Hardware/Fon/Fonera) ne l'est pas forcément également et nous allons rentrer par là...

Lancer un dmesg et repérer la ligne "RedBoot config":
<5>Creating 6 MTD partitions on "spiflash":
<5>0x00000000-0x00030000 : "RedBoot"
<5>0x00030000-0x00720000 : "rootfs"
<5>0x00730000-0x007e0000 : "vmlinux.bin.l7"
<5>0x007e0000-0x007ef000 : "FIS directory"
<5>0x007ef000-0x007f0000 : "RedBoot config"
<5>0x007f0000-0x00800000 : "board_config"


En comptant de 0, noter son numéro (ici 4),
puis faites en adaptant:
root@OpenWrt:/# cat /dev/mtd/4ro > /tmp/redboot_config
root@OpenWrt:/# strings /tmp/redboot_config
root@OpenWrt:/# cd /tmp
root@OpenWrt:/# wget http://ipkg.k1k2.de/hack/openwrt-ar531x-2.4-vmlinux-CAMICIA.lzma
root@OpenWrt:/# mtd -e vmlinux.bin.l7 write openwrt-ar531x-2.4-vmlinux-CAMICIA.lzma vmlinux.bin.l7
root@OpenWrt:/# reboot
root@OpenWrt:/# cd /tmp
root@OpenWrt:/# wget http://ipkg.k1k2.de/hack/out.hex
root@OpenWrt:/# mtd -e "RedBoot config" write out.hex "RedBoot config"
root@OpenWrt:/# reboot


Enfin redboot devrait être joignable par le port 9000 au démarrage...

2) Installer OpenWRT:

Eteindre la Fonera. La rebrancher sur son ordinateur
Télécharger http://download.berlin.freifunk.net/fonera/ap51-flash-1.0-42 (Parcourir le site pour une version (windows))
Télécharger la dernière version d'openwrt pour cette plateforme:
http://downloads.openwrt.org/kamikaze/7.09/atheros-2.6/openwrt-atheros-2.6-root.squashfs
http://downloads.openwrt.org/kamikaze/7.09/atheros-2.6/openwrt-atheros-2.6-vmlinux.lzma

Ensuite lancer
$ chmod 755 ap51-flash-1.0-42
$ sudo ./ap51-flash-1.0-42 eth0 ./openwrt-atheros-2.6-root.squashfs ./openwrt-atheros-2.6-vmlinux.lzma

Terminé!!! Voila OpenWRT Kamikaze 7.09 installé sur la Fonera ;)
Son adresse IP sera par défault 192.168.1.1

3) Configurer le noeud (ex: ETOILE3)

a- Changer le mot de passe:

root@OpenWrt:/# telnet 192.168.1.1
root@OpenWrt:/# passwd


b- Changer le hostname:


root@OpenWrt:/# uci show system
root@OpenWrt:/# uci set system.cfg1.hostname=ETOILE3
root@OpenWrt:/# uci commit


c- Modifier network et wireless config:

root@OpenWrt:/# vi /etc/config/network
# Copyright (C) 2006 OpenWrt.org

config interface loopback
option ifname lo
option proto static
option ipaddr 127.0.0.1
option netmask 255.0.0.0

config interface lan
option ifname eth0
option proto dhcp
option ipaddr 192.168.203.1
option netmask 255.255.255.0
option gateway 192.168.10.254

config interface wlan0
option ifname ath0
option proto static
option ipaddr 192.168.103.1
option netmask 255.255.255.0

config interface wlan1
option ifname ath1
option proto static
option ipaddr 10.97.2.3
option netmask 255.255.255.0

root@ETOILE3:~# vi /etc/config/wireless
config wifi-device wifi0
option type atheros
option channel 11
option diversity 0
option txantenna 1
option rxantenna 1
option agmode 11bg
option mode '11bg'
option disabled '0'

config wifi-iface
option device wifi0
option network wlan0
option mode ap
option ssid ETOILE3
option encryption 'psk'
option wpa_crypto 'tkip'
option password 'xxxxxxxxxx'
option hidden '0'
option isolate '0'
option txpower '18'
option bgscan '0'
option wds '0'
option key 'xxxxxxxxxx'

config wifi-iface
option device wifi0
option network wlan1
option mode adhoc
option ssid olsr.zicmama.com
option hidden '1'
option encryption none
option bssid ca:fe:ca:fe:ca:fe
option isolate '0'
option bgscan '0'
option wds '0'

d- Ajouter les packages olsr et x-wrt, les configurer:

echo "src X-Wrt http://downloads.x-wrt.org/xwrt/kamikaze/7.09/atheros-2.6/packages" >> /etc/ipkg.conf
ipkg update
ipkg install olsrd olsrd-mod-bmf olsrd-mod-dot-draw olsrd-mod-dyn-gw olsrd-mod-httpinfo olsrd-mod-nameservice webif
hostapd-mini
# autostart olsrd
ln -s /etc/init.d/olsrd /etc/rc.d/S70olsrd

root@ETOILE2:~# vi /etc/firewall.user
#!/bin/sh

# Copyright (C) 2006 OpenWrt.org

iptables -F input_rule
iptables -F output_rule
iptables -F forwarding_rule
iptables -t nat -F prerouting_rule
iptables -t nat -F postrouting_rule

# The following chains are for traffic directed at the IP of the
# WAN interface

iptables -F input_wan
iptables -F forwarding_wan
iptables -t nat -F prerouting_wan

# Does anyone have a command to get the name of the WIFI interface on Kamikaze so
# that it doesn't have to be hard-coded here? This is a bit sloppy it seems.
WIFI=ath1

## -- This allows port 22 to be answered by (dropbear on) the router
iptables -A input_wan -p tcp --dport 22 -j ACCEPT

# Allow connections to olsr info port.
iptables -A input_wan -p tcp --dport 1979 -j ACCEPT

# OLSR needs port 698 to transmit state messages.
iptables -A input_rule -p udp --dport 698 -j ACCEPT

###################################################################
### START Rules that allow forwarding from one network to another.
### Rules based on openwrt wiki page:
### http://wiki.openwrt.org/OlsrMeshHowto
###################################################################
# Debugging... do we have WIFI, LAN and WAN appropriately defined?
# These values are passed to us from /etc/init.d/firewall, which
# calls this script.
WAN=ath0
echo WIFI == $WIFI
echo LAN == $LAN
echo WAN == $WAN

iptables -A forwarding_rule -i $WAN -o $WIFI -j ACCEPT
iptables -A forwarding_rule -i $WIFI -o $WAN -j ACCEPT

# For forwarding LAN & WIFI in nodes
iptables -A forwarding_rule -i $LAN -o $WIFI -j ACCEPT

# For WIFI clients to connect to nodes.
iptables -A forwarding_rule -i $WIFI -o $WIFI -j ACCEPT

# For connecting a wired lan client of node 1 to wired lan client of node 2
iptables -A forwarding_rule -i $LAN -o $LAN -j ACCEPT

# WIFI needs to go to LAN ports, too!
iptables -A forwarding_rule -i $WIFI -o $LAN -j ACCEPT

# Masquerade all traffic to olsr net
iptables -t nat -A POSTROUTING -o $WIFI -j MASQUERADE
iptables -t nat -A POSTROUTING -o $LAN -j MASQUERADE

root@ETOILE2:~# vi /etc/dnsmasq.conf
AJouter:
dhcp-option=6,192.168.102.1
Et ajuster les DNS dans resolv.conf

root@ETOILE2:~# vi /etc/olsrd.conf
DebugLevel 0
IpVersion 4
AllowNoInt yes
Pollrate 0.1
TcRedundancy 2
MprCoverage 7
LinkQualityFishEye 1
LinkQualityWinSize 100
LinkQualityDijkstraLimit 0 6.0
LinkQualityLevel 2
UseHysteresis no

Hna4
{
192.168.103.0 255.255.255.0
192.168.203.0 255.255.255.0
}

Interface "ath1"
{
HelloInterval 4.0
HelloValidityTime 72.0
TcInterval 3.0
TcValidityTime 216.0
MidInterval 12.0
MidValidityTime 216.0
HnaInterval 12.0
HnaValidityTime 72.0
}

LoadPlugin "olsrd_httpinfo.so.0.1"
{
PlParam "port" "8080"
PlParam "Net" "192.168.0.0 255.255.0.0"
PlParam "Net" "10.97.2.0 255.255.255.0"
}

LoadPlugin "olsrd_dyn_gw.so.0.4"
{
PlParam "Interval" "40"
PlParam "Ping" "193.43.210.154"
}

LoadPlugin "olsrd_nameservice.so.0.3"
{
PlParam "name" "etoile3"
PlParam "suffix" ".lan"
PlParam "hosts-file" "/etc/hosts"
}

Une fois ces fichiers à jour rebooter. Si un boitier ayant reçu la même configuration est proche, il fera parti du même groupe WIFI mesh

Se le noeud est instable (ce arrive à cause de la gestion wifi simultanée du mesh et de l'AP)
Ajouter un reboot régulier à /etc/init.d/custom-user-startup

# reboot every 2 hours
(sleep 7200; reboot)&


Références:
http://www.e-bulles.be/bubble/Kamikaze
http://wiki.openwrt.org/OlsrMeshHowto
http://wiki.x-wrt.org/index.php/Kamikaze_Installation
http://www.toulouse-sans-fil.net/wiki/Kamikaze

http://www.fon.com/fr/